Dialogue entre un peu de sel et une touche de miel…
Comme nous mettons du sel, du poivre, quelques épices, ou bien du sucre pour parfumer et assaisonner nos plats… Nous savons que si nous en mettons trop, le plat sera sûrement immangeable, imbuvable… Et si nous n’en mettons pas suffisamment, cela manquera peut-être de saveurs… Ce qui donne l’aisance d’ajuster, de saupoudrer à la prochaine préparation, puis la suivante pour trouver ce qui est le plus savoureux, le plus goûteux, le plus agréable au palais… Là où les sens voyagent à leur guise, là où nous nous délectons d’une sensation bien agréable pour avoir trouvé le dosage « juste », celui qui satisfait nos papilles… Pourtant, lorsque je mijoterai ce plat à nouveau, il est fort probable que son goût sera légèrement différent… Et, de cette histoire de goût qui est si personnelle, si intime même … On peut observer qu’assaisonner un plat pour un grand nombres de convives n’est pas toujours facile… Certains auront la salière ou bien la poivrière à leur coté pour rectifier l’assaisonnement ou avec d’autres condiments… A l’image de nos émotions et sentiments qui sont révélateurs de nos différentes attitudes et de certains comportements, comme le fait de se sentir trop ou pas assez. - « Sentir, tu dis ! - Oui, c’est quelque chose que l’on ressent, comme un sentiment. - Alors, si je poursuis la réflexion… - Un sentiment, c’est bien quelque chose qui pars de soi… Une énergie qui se réveille… - Oui, c’est quelque chose comme ça… - Mais, cette notion de trop ou pas assez… - Comment elle se présente à nous… - Parfois, elle vient d’un temps lointain où tu voyais, entendais des petites phrases, des messages venus d’ici et là… Et, tu as fini par croire, par penser que tu étais trop ou pas assez… - Mais, pas assez… Par rapport à qui et à quoi je suis trop ou pas assez d’ailleurs… - Ben, je ne sais pas moi. Tu m’en poses de drôles de questions. Ton voisin, tes amis, tes parents, ton frère, ta sœur, tes ex-compagnons, ex-compagnes… Tes collègues de travail… - Ah, tu veux parler de comparaison… - Oui, on va dire ça ! - Tu viens d’éclaircir quelque en moi sur cette notion, je vais poursuivre ma réflexion… Nous en reparlerons… En attendant, je t’en remercie… Et, si je reviens sur la notion du sentiment… Qu’est- ce qui se passe après ? - Ben, tu vas avoir des comportements qui, des fois vont te faire te sentir encore plus mal… De la culpabilité, de la honte, la peur d’être jugé, avoir la sensation de perdre confiance en toi, te sous-estimer, te sentir agacé, voir en colère… Et puis, à d’autres moments… Tu voudras reprendre du galon, mais là… Ce ne sera pas toujours mieux et ça peut créer de l’inconfort dans tes relations… En fait, déjà… Si je peux me permettre… Commence par distinguer le « Je suis » d’une attitude, d’un comportement, d’une réaction… Par j’ai tendance à…, voir je suis de nature à… » Ce qui enlève un poids sur tes épaules… Car tu viens différencier ton identité, d’un comportement… Tu n’es pas tes actions… Sinon à la longue, elles viendront se fondre à ta personnalité et c’est là le piège… Ces réactions, ces impulsions à l’identification de ses comportements ont une influence significative sur ton mal-être comme ton bien-être et dans ta relation aux autres… En y prêtant une attention vigilante ! Cela te donne l’opportunité de comprendre ton fonctionnement, ce sur quoi tu peux t’appuyer, ce que tu peux changer pour te sentir en confiance à l’intérieur de toi… Ce qui te permet d’ajuster ton regard et le curseur plus justement sur le trop ou le pas assez… De comprendre que derrière cette vision très superficielle finalement d’un comportement se cache une mine d’or à exploiter… En œuvrant sur nos comportements, nous agissons sur nos sentiments et notre système de pensées afin de nous défaire de certains automatismes. Les uns et les autres sont interreliés… En agissant sur l’un, nous modifions un autre… Et comme de cause en effet… C’est tout un système qui évolue à ce moment-là… Et tu pourras observer que la notion de trop ou de ne pas être assez, n’agit pas dans tous les domaines de ta vie… Selon ton histoire, ton héritage, tes expériences… Ton chemin de vie est unique… Du coup, te comparer n’a plus trop de prise sur toi… Tu es une personne entière, complète avec de multiples facettes, mêlées à tes forces et tes faiblesses… Qui sont un joyau de découverte à doser et oser vivre la vie qui t’inspire et te nourrit… S’autoriser à faire des erreurs… Voir la beauté de tes sentiments au lieu de t’en rendre esclave… Entre le trop et le pas assez, il y a une place entre les deux… Au milieu… Une place qui ondule avec les jeux de la vie… Avec ses déséquilibres… Qui te permettent de grandir encore et encore… Du coup, te comparer avec hier… Tu n’étais ni mieux ni moins bien… Tu étais différent… Hier t’a peut-être permis d’éveiller en toi quelque chose… Hier est un levier, une énergie de mouvement dont tu peux te servir… Ni plus ni moins… Alors, aujourd’hui, de quel condiment vas-tu te servir pour assaisonner ta vie ? Merci Stéphanie La Liberté d’être Soi |
Comme nous mettons du sel, du poivre, quelques épices, ou bien du sucre pour parfumer et assaisonner nos plats… Nous savons que si nous en mettons trop, le plat sera sûrement immangeable, imbuvable… Et si nous n’en mettons pas suffisamment, cela manquera peut-être de saveurs… Ce qui donne l’aisance d’ajuster, de saupoudrer à la prochaine préparation, puis la suivante pour trouver ce qui est le plus savoureux, le plus goûteux, le plus agréable au palais… Là où les sens voyagent à leur guise, là où nous nous délectons d’une sensation bien agréable pour avoir trouvé le dosage « juste », celui qui satisfait les papilles… Pourtant, lorsque je mijoterai ce plat à nouveau, il est fort probable que son goût sera légèrement différent… Et, de cette histoire de goût qui est si personnelle, si intime même … On peut observer qu’assaisonner un plat pour un grand nombres de convives n’est pas toujours facile… Certains auront la salière ou bien la poivrière à leur coté pour rectifier l’assaisonnement ou avec d’autres condiments… A l’image de nos émotions et sentiments qui sont révélateurs de nos différentes attitudes et de certains comportements avec le fait de se sentir trop ou pas assez. - « Sentir, tu dis ! - Oui, c’est quelque chose que l’on ressent, comme une sensation dans le corps, un sentiment qui te traverse ... - Alors, si je poursuis la réflexion… - Un sentiment, c’est bien quelque chose qui pars de soi… Une énergie qui se réveille… - Oui, c’est quelque chose comme ça… - Mais, cette notion de trop ou de pas assez… - Comment elle se présente à nous… - Parfois, elle vient d’un temps lointain où tu voyais, entendais des petites phrases, des messages venus d’ici et là… Et, tu as fini par croire, par penser que tu étais trop ou pas assez… - Mais, pas assez… Par rapport à qui et à quoi je suis trop ou pas assez d’ailleurs… - Ben, je ne sais pas moi. Tu m’en poses de drôles de questions. Ton voisin, tes amis, tes parents, ton frère, ta sœur, les ex-compagnons, les ex-compagnes… Tes collègues de travail… - Ah, tu veux parler de comparaison… - Oui, on va dire ça ! - Tu viens d’éclaircir quelque en moi sur cette notion, je vais poursuivre ma réflexion… Nous en reparlerons… En attendant, je t’en remercie… Et, si je reviens sur la notion du sentiment… Qu’est- ce qui se passe après ? - Ben, tu vas avoir des comportements qui, des fois vont te faire te sentir encore plus mal… De la culpabilité, de la honte, la peur d’être jugé, avoir la sensation de perdre confiance en toi, te sous-estimer, te sentir agacé, voir en colère… Et puis, à d’autres moments… Tu voudras reprendre du galon, mais là… Ce ne sera pas toujours mieux et ça peut créer de l’inconfort dans tes relations… En fait, déjà… Si je peux me permettre… Commence par distinguer le « Je suis » d’une attitude, d’un comportement, d’une réaction… Par j’ai tendance à…, voir, je suis de nature à… » Ce qui enlève une étiquette et une charge sur tes épaules… Car tu viens différencier ton identité, d’un comportement… Tu n’es pas tes actions… Sinon à la longue, elles viendront se fondre à ta personnalité et c’est là le piège… Ces réactions, ces impulsions à l’identification de ses comportements ont une influence significative sur ton mal-être comme ton bien-être et dans ta relation aux autres… En y prêtant une attention vigilante ! Cela te donne l’opportunité de comprendre ton fonctionnement, ce sur quoi tu peux t’appuyer, ce que tu peux changer pour te sentir en confiance à l’intérieur de toi… Ce qui te permet d’ajuster ton regard et le curseur plus justement sur le trop ou le pas assez… De comprendre que derrière cette vision très superficielle finalement d’un comportement se cache une mine d’or à exploiter… En œuvrant sur nos comportements, nous agissons sur nos sentiments et notre système de pensées afin de nous défaire de certains automatismes. Les uns et les autres sont interreliés… En agissant sur l’un, nous modifions un autre… Et comme de cause en effet… C’est tout un système qui évolue à ce moment-là… Et tu pourras observer que la notion de trop ou de ne pas être assez, n’agit pas dans tous les domaines de ta vie… Selon ton histoire, ton héritage, tes expériences, ta sensibilité, ta capacité à identifier tes émotions... Ton chemin de vie est unique… Du coup, te comparer n’a plus trop de prise sur toi… Tu es une personne entière, complète avec de multiples facettes, mêlées à tes forces et tes faiblesses… Qui sont un joyau de découverte à doser et oser vivre la vie qui t’inspire et te nourrit… S’autoriser à faire des erreurs… Voir la beauté de tes sentiments au lieu de t’en rendre esclave… Entre le trop et le pas assez, il y a une place entre les deux… Au milieu… Une place qui ondule avec les jeux de la vie… Avec ses déséquilibres… Qui te permettent de grandir encore et encore… Du coup, te comparer avec hier… Tu n’étais ni mieux, ni moins bien… Tu étais différent… Hier t’a peut-être permis d’éveiller en toi quelque chose… Hier est un levier, une énergie de mouvement dont tu peux te servir… Ni plus ni moins… Alors, aujourd’hui, de quel condiment vas-tu te servir pour assaisonner ta vie ? Merci Stéphanie La Liberté d’être Soi |