Contrairement à une étiquette affichée, l’estime de soi n’est pas une marque que l’on affiche sur soi…
La notion d’estime de soi n’est-elle pas devenue un message marketing, un but à atteindre surnaturel… Qui pourrait susciter anxiété, voire de la souffrance…
Alors que l’objectif initial de l’estime de soi est tout, sauf cela…
La société dans laquelle nous vivons et évoluons, favorise-t-elle vraiment le processus d’estime de soi ?
Que l’on soit un homme, une femme, posons un œil sur les messages publicitaires, sur ces pressions qui, si l’on se laisse happer, peuvent endommager cruellement notre estime personnelle.
Observons les aspirations à tout prix, sur la qualité de vie qui est propre à chacun, observons encore la pression économique et la culture du « faire » pour produire, à la solitude de chacun face à certaines problématiques, et cette compétition à…
Mais, à quoi d’ailleurs…
L’estime de soi n’est effectivement pas le vêtement que l’on porte, ni même les likes sur les réseaux sociaux, et encore moins la voiture dans laquelle nous roulons…
L’estime de soi n’a pas de valeur tangible, elle est un sentiment qui vient nous toucher véritablement.
À l’image d’une balance que l'on va chercher à équilibrer avec nos valeurs, nos qualités, nos signes particuliers, et à-la-fois, nos difficultés, nos douleurs, ce que nous appelons des défauts, un passé rempli d’expériences en tout genre.
« L’estime de soi est un processus, ce qui signifie que rien n'est immuable… Que rien est figé…
Que le passé ne détermine pas qui je suis.
Mais plutôt ce que je fais avec mon passé pour en être là aujourd'hui, à déployer des capacités…
À m’adapter pour faire évoluer la confiance en moi… De me dire que quoi qu’il arrive… Je pourrais faire face…
Alors, je peux respirer profondément et apaiser mon mental…
Je peux choisir de m’incliner et de sourire à la vie, parce que, quoi qu’il se présente…
J’ai dans mon bagage tout ce dont j’ai besoin… Et que c’est assez… Pour aujourd’hui… »
Je peux ressentir en moi la confiance… et j’ai aussi le droit de ressentir que ce sentiment est faillible.
Et que ça ne fait pas de moi un être moins bon, moins acceptable.
Nourrir l'estime de soi, c’est toucher à nos émotions, telle que la peur qui sera l'émotion racine d'une frustration, d'une colère, d’un sentiment de culpabilité.
La peur est l’occasion de relire son passé pour se relier au présent, afin d’envisager l’avenir.
La peur est un message que nous avons besoin d’écouter, pour éviter de perdre notre énergie et notre vitalité.
L’estime de soi, c'est se réconcilier avec soi, à la fois intérieurement et physiquement, en dépassant l'acceptation mentale pour s'ouvrir au cœur, à l'acceptation par le cœur.
Oui, l'estime de soi passe par l'acceptation de ce qui est et a été, sans jugements…
L’estime de soi est un acte de résilience.
« L'estime de soi interagit avec le regard que je pose sur moi, réunissant ma palette de qualités…
Pourquoi m'en priver? Pourquoi priver les autres de mes qualités…
Ce chemin se parcourt jour après jour… Pour apprendre à développer son individualité pour mieux vivre ensemble…
S’estimer pour estimer les autres…
Ce chemin est jalonné de moments agréables et aussi de moments désagréables…
La douleur d’hier est une force… L’énergie de mes émotions, telle que la colère est mon instinct de vie et de reconstruction, elle vient poser une limite ou bien autre chose…
La souffrance aide à toucher, ce qui a besoin d’être soigné pour être guéri…
La défaillance d’estime de soi dans un sens ou un autre, favorise des rapports toxiques et entretient des jeux de pouvoir et des jeux de soumission…
Alors, prudence !
Car le manque d’amour de soi maintient l’estime de soi dans la dépendance, il convient alors de prendre soin de ses besoins, de les nourrir par soi-même, pour favoriser des rapport sains et sereins.
L’action portée sur l’Estime de soi n’est pas la recherche désespérée d’un miroir, c’est un mouvement qui part de l’intérieur vers l’extérieur, un mouvement d’introspection de son système de pensées, des sentiments qui cohabitent, et qui vont se refléter dans nos attitudes et nos comportements…
L’estime de soi est un état d’être…
D’être conscient de soi-même…
« Il ne faut pas se surestimer, il ne faut pas se sous-estimer non plus.
Il convient seulement de s’estimer. »
Et je suis ravie le 21 octobre prochain, d’animer la journée dédiée à l’arbre de vie, au cœur du sujet de l’estime de soi, qui est de nécessité universelle.
Bien à vous
Stéphanie