Le corps est ce véhicule qui accompagne nos faits et gestes et nous permet de marcher, sautiller, courir; d’exécuter des tâches et aussi de créer de nos mains, tel un artisan passionné.
De nos bras et de nos mains, nous pouvons tout autant nous enlacer, effleurer la peau, sentir la chaleur comme la fraicheur.
Notre voix nous permet d'exprimer d'une manière douce et parfois plus grave, elle nous invite à chanter, à partager ensemble des instants de joie et de tristesse aussi.
Nos organes sensorielles émettent subtilement des instants de plaisir comme des avertissements.
De ce cœur qui bat la chamade au gré de nos états d’âmes…
Je t’invite à poser ta main pour ressentir chaque battement, chaque sensation qui émane de toi.
Et, d'observer comment s’est de ressentir cette vie en toi.
Cette vie est à toi. Et ce cœur, ce corps t’appartiennent.
Ce corps qui s'adapte à sa manière aux blessures d’un passé… Guidé par les émotions et les pensées, il va répondre en s’amaigrissant comme en prenant des formes, ici et là.
Et ce n’est pas un coup de bistouri qui changera les maux du cœur…
Bien sûr, le temps et la résilience apaiseront l’être qui décide et fait le choix de se libérer pour trouver la lumière à travers la nuit la plus sombre.
Oui, ce corps réagit à ces mots dits, à ces manques d'amour, d'attention comme à ces injures et à ces souillures, de l’être qui a soif de dominance et de contrôle…
Et toi, dans ton petit corps d’enfant, tu n’as pu dire, non …
Alors, toi… Petit être devenu une grande personne.
Que tu sois un homme ou bien une femme…
Oui, tu as le droit d’être en colère, d’être meurtri de l’intérieur.
Oui, toi dans ton cœur d’enfant… Oui, ces choses-là ne se font pas…
Mais, aujourd’hui, tu es devenu( e) une grande personne et si tu souffres encore de ces blessures et que ton corps se retrouve à l’agonie…
Laisse exploser… Laisse couler le venin du passé devenu lourd à porter…
Oui, quoi que tu aies vécu…
Libère cette partie de toi.
Car, c’est toi qu’elle ronge de l’intérieur…
Et ton corps, lui en a assez d’être malmené, jugé, comparé.
Et, s’il te plait !
Ferme les yeux un instant et respire.
Reviens dans le moment présent… C’est là ton pouvoir…
C’est là que tu peux agir.
C’est dans cet espace-là, que tu peux décider d’inspirer la paix en toi et d’expirer la peur d’un lendemain qui n’existe pas.
Alors, pour moi… Qui pose les mots, qui dévoile à fleur de peau, sur un air de piano.
Je ne sais pas comment j’arrive là, à danser sur mon clavier cette mélodie qui est si douce et profonde.
Alors, de mon cœur au tien… Je t’envoie un battement plus fort pour que tu ressentes la force de mon engagement en ce jour…
Il a commencé, il y a déjà plusieurs années.
Mais, je ne savais dans quelle direction aller.
Il m’a fallu errer et me déposséder de tout, sauf de l’essentiel.
Ma vie…
Et j’ai compris que j’étais la seule à pouvoir agir.
Que ma vie n’était que les conséquences de mes choix faits jusque-là.
On peut les qualifier de mauvais, mais je n’en aurai pas aujourd’hui recueilli le nectar.
L’expérience… Et tant de vertus que je continue de faire évoluer.
Si on m’avait dit cela, qu’un jour…
Je troquerai à des heures mes ciseaux d’or pour créer d’une autre manière.
Et insuffler à voir la beauté en soi, non pas d’un coup de baguette magique.
Non, avec le temps… Car il est notre allié.
Oui, le chemin a été périlleux pour en arriver là…
Mais, croyez-moi…
Ça vaut la peine de jeter un œil en soi, puis les deux.
Pour laisser la vie couler à travers soi.
Que les roches et les contractions posées sur le chemin sont des joyaux pour nous permettre de nous connaitre et de déposer notre sac à dos.
D’y retirer les sentiments les plus haineux et douloureux.
Ainsi le corps, le cœur viennent s’apaiser.
Et d’un regard posé sur soi, on y voit les contours et bien plus encore.
On a la possibilité de s’apprécier dans sa globalité, d’admirer le chef-d’œuvre.
De cette vie en soi et de la vie autour.
Voir la beauté en soi, c’est voir la beauté en l’autre.
Voir la douleur en soi, c’est accepter que l’autre puisse aussi, être en souffrance.
C’est accepter les différences…
Ainsi, choisissons ensemble.
Main dans la main de voir plus loin… D’admirer le paysage et de poursuivre le voyage.
De la vie…
Merci !
Stéphanie