La vie est « assez »…
La vie est assez pour la remercier d’être et d’exister…
La vie est assez pour ressentir le contentement après avoir touché la peur de manquer…
La vie est assez pour apprendre la patience, là où l’impatience se fourvoyait…
La vie est assez pour s’accorder le droit d’être en colère sans débordement…
La vie est assez pour recevoir la tristesse et créer un lien d’attachement sain et serein…
La vie est assez pour fondre les croyances plaignantes en actions et mouvements…
La vie est assez pour honorer son corps, là où résidait des souillures d’un passé …
La vie est assez pour être digne d'aimer et d’être aimé, là où il y avait le mal aimé…
La vie est assez pour suivre la lueur, là où la noirceur invitait le désespoir…
La vie est assez pour se sentir en chemin, là où le sentiment d’être perdu sème le doute et la confusion…
La vie est assez aimante, là où peut se trouver la peur d’être en lien et d’être blessé…
La vie est assez généreuse, il suffit de lever les yeux ici et là, et de tendre les bras…
La vie est assez pour nous donner le temps, là où des pensées dictent l’inverse…
La vie est assez pour explorer un jour à la fois le sac de ses peurs…
« L’ouvrir… Observer, investiguer … Si les peurs ont leur raison d’être, que certaines cherchent à nous protéger…
Et, de quoi d’ailleurs ?
Et, de quoi je suis coupée quand je les laisse être le maitre du jeu de ma propre vie ??? …
Alors que réside en moi un endroit de toute puissance et présence…
Un lieu où je peux me déposer, me reposer, et aussi ressentir ce mouvement en moi sur chaque inspiration et expiration …
M’en approcher et laisser mon cœur me murmurer : Je t’aime.
La vie est assez pour explorer les recoins de notre être, en extraire des trésors et des pépites d’or, des vertus à partager autour de soi, là où résidait des jugements, la honte et que sais-je encore…
La vie est assez en soi et tout autour… Parce que je et nous sommes assez… Pour la vivre pleinement et s’engager avec elle pour le bien universel…
La vie est assez pour nuancer et réunir en soi les parties blessées, et celles qui ont crû l’être…
La vie est assez pour trouver des capacités pour évoluer, grandir et découvrir ce pouvoir de transformation…
La vie est assez pour dire non à l’inacceptable et un grand oui au respect, à la collaboration des besoins communs…
Merci à cette longue marche, aux chants des vagues, à l’eau bien fraiche de ce mois de mai, aux douces mélodies des oiseaux, aux amoureux pris en photo…
À la vie en soi et à ces instants précieux …
Merci
Stéphanie